La danse orientale existe depuis des siècles. C'est en Egypte qu'elle serait née. Par la suite, on la retrouve dans tout le Maghreb. Elle avait à l’époque de nombreuses significations ; les femmes la dansaient en hommage aux dieux de la fertilité il y a fort longtemps.
La danse orientale égyptienne, c'est ce qu'on appelle comme beaucoup d'européens le font, la danse du ventre ou « Sharqui » . Son origine n’est pas très précise et il en existe de toutes sortes comme la danse du foulard ou encore le pas tunisien. Cette danse très sensuelle se compose de mouvements de ventre, de hanches et de fesses et s’exécute sur la pointe des pieds. Les femmes arabes la pratiquent régulièrement au son de musique égyptienne.
Autre danse traditionnelle, le « Baladi » ; petit retour en arrière pour bien comprendre son évolution. Avec la colonisation française en Egypte, la musique occidentale s’est installée progressivement. On construisit un Opéra au Caire ou l’on pouvait entendre des musiciens européens. Le music hall était très en vogue à ce moment là. Dans les années 1930 ce fût l’ascension du cinéma égyptien. La production de films faisait beaucoup appel aux artistes du « Baladi » et démocratisa ainsi la musique, le chant et la danse.
Lorsque les Anglais ont débarqué en Egypte, on a entendu des sons nouveaux comme les cuivres, les clarinettes ou encore les trompettes dans les formations « Baladi ». Ces mélodies se sont mélangées aux instruments traditionnels égyptiens. Cette fusion de musique a donné un nouvel élan à la musique et à la danse « Baladi ». Le « Baladi taqasim » fut ainsi créé pour les danseuses Egyptiennes. Notons que les mélodies traditionnelles sont toujours restées très présentes dans ce pays. De grandes danseuses comme Tahia Carioca, Neima Akif font la fierté de cette danse et de l’Egypte.