L’esclavage commença dès 1626 dans les colonies françaises. En 1642, Louis XIII autorisa la traite des Noirs. Les esclaves africains étaient privés de tous leurs droits initiaux et devaient obéir à un maître ; c’est-à-dire un Blanc qui pouvait donner des ordres et des punitions sévères à sa guise.
Pour en finir avec ce cauchemar, les Noirs se sont soulevés et des émeutes ont éclaté pour faire pression sur les Blancs. Le Danemark fût le premier pays Européen à abolir la traite des Noirs en 1803, puis les Etats-Unis et l’Angleterre en 1907. La machine était lancée et tous les autres pays européens y prirent part en 1815. Mais en France, cette traite dura illégalement jusqu’aux années 1820. Elle fût stoppée définitivement avec l’abolition de l’esclavage en 1833. Par peur de représailles, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont installé en 1842 des contrôles sur la côte africaine.
Comme on dit souvent, les bonne vieilles habitudes reviennent au galop ; et c’est le cas avec l’esclavage. Malgré l’abolition de la traite des Noirs, de nombreuses exploitations continuèrent à faire travailler des esclaves sur leurs terres. Le prix d’un Noir était à son plus haut ; on forçait de jeunes femmes noires à donner naissance à de futurs esclaves. Ils étaient vendus dès leur plus jeune âge à de riches propriétaires à prix d’or.
Imaginez que 600 000 esclaves ont été vendus dans la seule ville de Zanzibar entre 1830 et 1870. L’Angleterre détient le triste record des expéditions en négriers qui furent les plus importantes, suivie du Portugal, de la France, des Pays-Bas, des Etats-Unis. N’oublions jamais que l’essor de l’économie européenne et américaine a été favorisée par cette traite.