L’homme ne chasse plus aujourd’hui pour survivre mais par intérêt. Qu’il soit l’argent ou le plaisir de retrouver l’instinct primaire, la confrontation avec l’animal sauvage. En Afrique du Sud, cette industrie est devenue très lucrative. D’ailleurs, les chasseurs viennent de loin et à n’importe quel prix pour traquer l’animal. Généralement très aisés ils ne comptent pas à la dépense pour assouvir leur passion mortelle pour les animaux d’Afrique.
La région est réputée pour la qualité de ses espaces et de sa faune. Les chasseurs sont quasiment sûrs
de rapporter quelques beaux trophées de leur voyage.
On peut chasser les « Cinq Grands », le buffle, l'éléphant, le rhinocéros, le lion, le léopard. C’est le buffle qui est la récompense suprême pour ces chasseurs. On trouve également 29 espèces d’antilopes.
Les chasseurs professionnels vous diront que la chasse est bénéfique pour l’écosystème. Ils estiment qu’ils contribuent au bon équilibre de la faune africaine en luttant contre la surpopulation animalière dans les réserves. Les Sud-Africains le pensent également et ne donnent pas le bon exemple, pratiquant sauvagement la chasse à cour avec parfois près de 200 chiens. Résultat : Un vrai carnage, des dizaines d’animaux sont tués d’un seul coup, pour le « plaisir » des yeux.
La plupart du temps les animaux livrés aux chasseurs sont drogués afin d’être plus facilement tués. Ils sont issus d’élevages et la grande mode Sud-Africaine est d’élever des lionceaux en captivité. Ces petits sont livrés à eux-mêmes très tôt. Ils sont privés de leur mère et deviennent dociles rapidement. Ils font la joie des touristes qui peuvent les caresser. Mais quand ils grandissent, on les réintroduit dans les réserves. Ils sont moins agressifs que des lions qui ont vécu dans la nature et sont donc plus facilement abattus lors de chasse. En Afrique du Sud, la chasse est bien acceptée et tout le monde y trouve son compte. La gestion des animaux est primordiale et apparemment la chasse est la solution idéale…Mais à quel prix !!