Beaucoup d’associations à travers le monde luttent pour la survie des espèces africaines. Mais pourtant rien ne semble changer. Les Nations-Unies ont mis en place un programme pour la protection de la nature et de l'environnement et gèrent l'un des plus grands traités sur la préservation : la Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition de la Faune et la Flore, du nom de CITES. Le but du CITES est de s'assurer que le commerce international de la faune et la flore ne menace pas leur survie. Plus de 160 gouvernements ont pris part à la signature du traité, qui offre la protection à plus de 35 000 espèces d'animaux et de plantes.

Le CITES interdit le commerce des espèces en voie de disparition. Par exemple, des procédures ont été mises en place à travers le CITES, pour examiner le commerce des produits concernant les éléphants. Certains pays Africains soutiennent qu'un commerce légal et bien contrôlé de l'ivoire peut être bénéfique économiquement sans mettre en danger l'espèce. Deux programmes de surveillance ont donc été mis sur pied sous le CITES pour collecter des informations et établir une politique de commerce : MIKE, qui œuvre pour la surveillance contre le massacre des éléphants et ETIS, un système d'information pour le commerce des éléphants.

Malgré de nombreux efforts, des traités signés, des mains serrées, les animaux sont toujours tués. Pour que cela change, pour le bien-être de toutes ces espèces, les consciences doivent évoluer. Mais il faut le désirer. Chacun privilégie son propre profit au dépend des animaux, de la nature. Des conséquences catastrophiques sur notre environnement ont déjà commencé et tous ensemble nous devons nous entraider. Pour nous, pour les animaux et pour notre futur.