Le cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud a été approché pour la première fois par un Européen, le Portugais Bartolomeu Dias en 1488. Mais ce sont les Néerlandais qui furent les premiers colons au Cap.
Puis les choses changèrent avec la domination Britannique en 1795, qui quelques années plus tard devint la nouvelle colonie du Cap. Cette domination britannique causa dans le pays de nombreux conflits comme la guerre des Boers et le Grand Trek.
L'Afrique du Sud entra dans la Seconde Guerre mondiale pour aider les alliés. En 1948, on assista à la victoire du Parti National afrikaner de Daniel Malan, et c’est à cet instant que l’histoire du pays bascula d’un coup. Il mit en place une politique de ségrégation raciale, l’apartheid, qui favorisait la supériorité blanche. Les Afrikaners étaient la communauté blanche la plus importante au pays. En 1934, le Parti National forma une alliance avec le Parti sud-africain pour créer le Parti Uni.
Les Sud-Africains seront séparés en plusieurs groupes à partir de 1950 ; les Blancs, les Noirs, les métis et les Indiens. Toutes les personnes vivant sur le sol Sud-Africain étaient automatiquement classées en fonction de leur appartenance à un groupe racial ou ethnique.
Des lois strictes étaient mises en place dans le pays ; quiconque voulait les contourner subissait un triste sort. Le mariage entre différentes races était interdit ; les populations noires pouvaient être déplacées à n’importe quel moment si elles habitaient sur une zone où résidaient des Blancs. En fait, toutes ces lois étaient instaurées pour séparer les différentes groupes que ce soit au niveau de l’emploi, du logement, de l’enseignement. En 1964, le Conseil de sécurité de l’ONU condamna l’apartheid.